vendredi 2 décembre 2016, par Pascal YE
Jeune entrepreneur burkinabè résidant au Canada, Brice Clovis KABORE est un ingénieur en électronique de formation qui a lancé en 2014, avec ses amis et d’autres partenaires d’affaires, le groupe Kafyka. C’est une entreprise axée sur la création et l’innovation dans le domaine des nouvelles technologies informatiques et de la communication. Implantée au Burkina Faso, cette entreprise s’est donnée pour mission de trouver des solutions innovantes et efficaces aux problèmes sociaux qui existent dans son environnement. C’est dans ce sens qu’elle a développé Kafykap, un produit qui s’attaque à un fléau social très fréquent au Burkina Faso : le vol des engins. Lisez !
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso est aussi la capitale des deux roues. Avec une population de plus de deux millions d’habitants, cette ville compte plus d’1.5 millions de motos. De toute évidence, le commerce des deux roues est en pleine expansion. Le vol de motos aussi. Les criminels qui mènent cette activité sont prêts à tout (vol à main armée, au meurtre) pour parvenir à leurs fins.
Pour dissuader ces criminels dans leurs actions et diminuer, voire-même arrêter le vol de motos au pays des hommes intègres, le groupe Kafyka s’est engagé à mettre sa technologie au service de la loi et de la population. Pour gagner ce combat contre la criminalité, les promoteurs de Kafyka ont tout simplement développé une application mobile et un logiciel avec une base de données qui sera centralisée à la police. Ce logiciel permettra ainsi la vérification des engins sur place lors des contrôles de routine. Pour un travail plus efficace, Kafyka proposera un partenariat à la police et les équipera d’un Live-scan (scanner intelligent à laser synchronisé au logiciel) qui permettra d’identifier tout engin et son propriétaire et vérifier si il a été déclaré « volé » ou pas, ce grâce à un simple scan de la carte grise ou la plaque d’immatriculation.
En somme si vous utilisez une moto qui ne vous appartient pas et êtes en possession de sa carte grise, vous pouvez circuler librement sans craindre que la police ne vous la retire si toutefois elle n’a pas été déclarée volée lors du contrôle et que vous n’êtes pas en infraction.
Les Burkinabè pourront donc circuler librement avec l’engin d’autrui sans avoir peur de voir celui-ci être confisqué par la police sous prétexte que l’identité du conducteur et du propriétaire ne correspondent pas ; situation qui fait présentement polémique vu que les engins à deux roues sont surtout utilisés pour des courses diverses donc passent très souvent entre les mains de différentes personnes proches du propriétaire.
La cerise sur le gâteau c’est que Kafyka met à la disposition du grand public une application qui sera téléchargeable gratuitement sur tous les Smartphones. Ainsi, pour tout citoyen qui aura un doute sur un engin, il lui suffira d’interroger l’application Kafykap en y inscrivant le numéro de la plaque dudit engin. L’application par un message retour lui indiquera si l’engin a été déclaré « volé » ou pas sans toutefois divulguer des informations personnelles. Le citoyen pourra donc rendre service à la nation en alertant les autorités compétentes.
Très prochainement des vidéos de sensibilisation et d’utilisation de l’application seront diffusées à la télévision et sur les réseaux sociaux. Des publicités explicatives et des entrevus seront organisés également dans les jours à venir. Le groupe Kafyka ne compte pas s’arrêter que sur les engins volé. Une application destinée à la police est en cours de développement pour retrouver les personnes recherchées à l’intérieur du Burkina. Ceci sera possible à travers un scan des pièces d’identité lors des contrôles de police enfin de lutter efficacement contre le terrorisme.
Brice Clovis Kaboré
2 décembre 2016 11:04, par tintin
la police doit commencer par saisir tout les moto sans plaque d’immatriculation et les motos avec des plaques fantaisistes en forme de cœur ou en lune. le ministère des transport doit aussi remettre a la police toute la liste des plaques de sorte informatiser le fichier n’oublié pas qu’il ya de fausses plaque et faire de telle sorte que les motos mis en circulation plus de trois mois ne puisse pas etre immatriculé car il peuvent changer les numeros
2 décembre 2016 14:09, par Minute
Félicitation pour l’initiative. Mais, je pense que pour de tel projet, il faut garder toujours le secret car ces bandits ont toujours des flèches dans leur carquois. Et s’ils changent la plaque par une qui est valide et qui ne fait l’objet de recherche !
2 décembre 2016 14:34, par Minute
Félicitation pour l’initiative. Mais, je pense que pour de tel projet, il faut garder toujours le secret car ces bandits ont toujours des flèches dans leur carquois. Et s’ils changent la plaque par une qui est valide et qui ne fait l’objet de recherche !
2 décembre 2016 18:18, par Christophe a. dabire
Vivement,que les jeunes burkinabé répondent au nom valeureux de leur pays ! Courage digne fils,nos bénédictions t’accompagnent.
2 décembre 2016 19:56, par YACOUBA NIKIEMA
Vous êtes utiles à nation entière. Que Dieu vous accompagne dans votre combat !
3 décembre 2016 08:06, par moi
Bienvenue et vive la recherche.
Bravo et courage.
3 décembre 2016 16:08, par Luckson Louis
Felicitations..... c’est un grand pas mon frere. il nous faut des gens qui pensent pour le pays, pour la societe et pour l’avenir.