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Situation nationale : Des étudiants invitent les Burkinabè à une union sacrée contre le terrorisme

samedi 1er avril 2017, par Pascal YE

Le Bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) a animé une conférence de presse le jeudi 30 mars 2017 à Ouagadougou. Cela pour tirer la sonnette d’alarme quant à la gestion du pouvoir d’Etat et inviter les uns et les autres à s’unir contre le terrorisme.

La gestion du pouvoir d’Etat, la gestion de l’économie, la lutte contre le terrorisme sont les sujets abordés par le BNECI, lors de cette conférence de presse. Pour le porte-parole du bloc, Fulbert Bama, la configuration actuelle du pouvoir en place laisse percevoir que le chef de l’Etat a du mal à incarner ses fonctions. « Il manque d’autorité et d’anticipation face à de nombreuses situations avec pour conséquence le bicéphalisme au sommet de l’Etat. Nous avons l’impression que le pouvoir parlementaire s’immisce dans celui de l’exécutif », a-t-il lancé.

Cette attitude qui s’assimile à du tâtonnement et à une gouvernance mal en point donne un sentiment de trahison au peuple, « après tant de sacrifices consentis pour l’avènement d’une véritable démocratie ». D’où cette invitation au président du Faso, Roch Kaboré, à s’assumer.

La BNECI regrette, également, « le plan de musellement du peuple » que les autorités tentent de mettre au point. Pour Bama et ses camarades, les sorties médiatiques du ministre de la Communication et du procureur Faso sont des menaces contre le peuple qui joue un rôle de veille citoyenne contre les agissements des gouvernants. Du coup, cette attitude confirme « qu’on veut réduire le peuple au silence afin de mieux piller les ressources et continuer les sales besognes de l’ère Compaoré », ce qui n’est pas acceptable, surtout dans un contexte où la pauvreté sévit sans compter la cherté de la vie.

Pour le Bloc, la relance économique est un impératif pour la survie du peuple burkinabè qui depuis près de trois (3) décennies a vu son économie confisquée par une minorité. « Cette soif de vouloir vaincre le néocolonialisme et tous ses corolaires s’est soldée par l’insurrection populaire d’octobre 2014 et la résistance farouche au putsch de septembre 2015 », a-t-il confié.

Mais ce grand espoir s’effrite de jour en jour, car les vieux démons refont surface « avec ces mêmes opérateurs économiques qui continuent de narguer le peuple ». Comme exemple, il cite le journal Courrier confidentiel N°124 du 25 -01-2017 qui démontre que le PDG Inoussa KANAZOE du groupe CIMFASO a fait des surfacturations à hauteur de sept milliards de FCFA. Cela, « en violant les règles élémentaires dans sa convention avec l’Etat et sans être inquiété par les autorités en place ».

Donner du travail au jeunes pour éviter la radicalisation

Actualité oblige, le BNECI n’a pas occulté l’aspect sécuritaire. Pour lui, le pays des Hommes intègres, cible de plusieurs attaque terroristes, a enregistré de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels. Et la neutralisation de Harouna DICKO, l’homme qui aurait orchestré plusieurs attaques dans la région du Sahel, est donc « un signal fort » que les FDS donnent. Ce qui sans conteste est rassurant. « Mais ce n’est pas le moment pour nous de jubiler ni de nous adonner aux discours populistes, il faut plutôt être en alerte maximal afin de palier à d’éventuelles ripostes de ces hommes sans foi ni loi ».

Le bloc déplore le comportement de certains Burkinabè qui se réjouissent de cette malheureuse situation que traverse le pays. Pour lui, ces derniers ignorent que « si le Faso tombe, c’est tout le monde qui sombrera ». Car le terrorisme n’a ni ethnie, ni religion encore moins un parti. D’où cette invitation à une union sacrée pour vaincre ce mal et à la mise en œuvre d’une véritable politique efficace de lutte contre cet extrémisme violent.

Le gouvernement devra donc mettre en place une véritable campagne de sensibilisation quant aux méfaits du terrorisme et à son mode de recrutement, renforcer le dispositif de renseignement et encourager l’échange d’informations critiques, créer un pôle de croissance économique dans ces localités afin de lutter contre le chômage et de minimiser le risque de recrutement et de radicalisation des jeunes. Tout naturellement doter les FDS de matériels militaire adéquat.

M.K
Lefaso.net

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