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Wendpoulimdé Marielle Eveline Koama : le quotidien entre les études et les Bonnes Actions

mardi 9 septembre 2014, par Administrateur

Paroisse Saint Augustin de Bissighin. Les élèves, les fidèles et les parents peuvent se réjouir de la présence au sein de leur communauté de cette jeune femme qu’ils appellent affectueusement Eveline. Présidente de l’Association des élèves et étudiantes de la paroisse, c’est avec humilité qu’elle essaie de rassembler les jeunes de la paroisse et même de toute la localité de Bissighin.

Deux faits principaux marquent le quotidien de la Présidente de l’Association des élèves et étudiantes de la paroisse de Bissighin : ses études de droit à l’Université de Ouagadougou et ce principe que lui a insufflé le scoutisme et qu’elle porte en elle, les Bonnes Actions (BA).

Pour une carrière dans la magistrature

Etudiante en deuxième année de droit, Mlle Koama nourrit le rêve de faire un parcours au sein de ce prestigieux cercle qu’est la magistrature : « depuis l’école primaire, il y avait deux métiers que j’adorais : avocat ou magistrat. Mais j’aimerais devenir magistrat ». Cela passe nécessairement par les études. Cependant, c’est avec indignation que la présidente évoque les conditions d’études à l’Université de Ouagadougou : « je ne vous dis pas la galère qu’il y a à l’UO », et plus particulière pour les étudiants de l’UFR-SJP (Unité de formation et recherches en Sciences juridiques et politiques) de l’Université Ouaga II qui prennent les cours sur le site du SIAO : « on nous appelle des objets d’art, ce ne sont pas des cadres pour prendre cours et quand il pleut on est obligé d’arrêter les cours, même le professeur est obligé de se déplacer ».

A cela s’ajoute la distance à laquelle elle doit faire face. Et comme elle le dit, les étudiants de l’UO ne sont pas des enfants de riches. C’est donc avec regret qu’elle confie que certains sont parfois contraints à ne pas suivre tous les cours, faute de moyen de déplacement. L’appel de Mlle Koama est de donner l’opportunité aux jeunes de se former.

La clé pour une meilleure gouvernance

Humilité, fraternité, esprit de partage, tels sont, entre autres les valeurs et les principes qui fondent la présidence de Mlle Koama. Regrouper les jeunes, les amener à se côtoyer, à fraterniser, à se comprendre, c’est ce à quoi elle s’attèle : « on est là pour amener les élèves à collaborer, à fraterniser, sans la fraternité on ne peut pas avancer. Il faut se connaitre et s’entre-aider ». Veiller à ce que tout se passe bien au sein du groupe est le principal souci d’Eveline. Une tâche qu’elle mène avec le soutien de tous les membres du bureau et les acteurs de l’aumônerie de la paroisse, car sa vision est que « pour gouverner, il ne faut pas prendre seul les décisions, il faut consulter les autres, avoir le point de vue de tout un chacun, et là on pourra avancer ».

Et des décisions, elle doit en prendre, vue les activités que l’association mène. Et au nombre de ces acticités, il y a l’organisation des concerts, des compétitions sportives, des cours de vacances ou encore le pèlerinage à Yagma. Sur cet aspect, elle remercie les jeunes qui se mobilisent de plus en plus : « c’est lors du pèlerinage à Yagma que l’on arrive à connaître le nombre exact de membres. L’année dernière nous avions près de 3 000 élèves et cette année nous avons eu plus de 4 000 ».

Quel exemple pour les jeunes !

En tant que responsable d’un groupe de jeunes, le message d’Eveline à l’adresse de tous les jeunes est que seul le travail paie. Elle les invite ainsi à ne pas se laisser aller dans la facilité ou la duperie : « on peut vouloir duper pour avancer, mais il faut savoir qu’un peu plus loin on va tomber, et si on tombe on ne pourra pas se relever. Travaillons pour bâtir notre pays le Burkina Faso ».

Jeune, c’est tout à fait logique qu’elle se sente concernée par la situation politique actuelle du pays. Là-dessus, la présidente invite à la tolérance : « la tolérance et toujours la tolérance, et permettre aux autres aussi d’apporter leurs idées pour construire le Burkina Faso ». A ses camarades jeunes, elle certifie que la violence ne résout pas les problèmes. Seule « la réflexion pour trouver la bonne voie est la meilleure solution ». Et bien entendu, « il faudra mettre tout dans les mains de Dieu, prions pour que tout se passe bien ».

Martiale Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

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